Le temps file à toute vitesse… il s’en est passé des choses depuis le dernier article. Quatre années me séparent de ma première expérience Olympique. Je l’avais abordée à l’époque à la fois avec insouciance et avec quelques idées de médailles. En effet, avant de me rendre en Russie, j’avais gagné le sprint d’Antholz. Pour un premier podium en carrière, il arrivait à point et de la plus belle des manières. J’avais ensuite vécu mes courses olympiques avec peine et frustration. Deux fois cinquième, un relais mixte chaotique, un relais féminin même pas disputé… il y avait pourtant des choses à se rappeler.
Mais voilà, aux JO, ce qui compte, ce sont les podiums.
C’était donc mon objectif du début de saison, monter sur des podiums en coupe du monde pour être préparée et pour me savoir capable, avant les JO. C’est drôle, arrivée à Antholz, après la dernière course avant l’envol olympique… sans podium au compteur, j’ai eu une conversation avec la Slovaque Kuzmina ( ! ). C’est elle qui m’a fait prendre conscience qu’il y a 4 ans, ma victoire en coupe du monde n’avait pas débouché sur une médaille à Sochi. C’est alors que je me suis dit « pas besoin de podium avant Pyeong Chang, c’est là bas que je le ferai ! ». Et c’est ce qui s’est passé !!!!